Nos conseils pour réussir l'UE1 du DSCG

ProCompta vous donne tous ses conseils pour réussir l'UE1 du DSCG : gestion juridique, fiscale et sociale.

Les modalités de l’UE1 du DSCG

L’UE1 du DSCG est une épreuve écrite portant sur l'étude d'un cas ou de situations pratiques pouvant être accompagnées de commentaires d’un ou plusieurs documents et/ou d’une ou plusieurs questions. Son intitulé exact est le suivant : Gestion juridique, fiscale et sociale. D’une durée de 4 heures, l’épreuve est notée sur 20 points, et a pour but d’évaluer les connaissances ainsi que le raisonnement juridique des candidats. La note à l’UE1 du DSCG a pour coefficient 1,5. La validation de cet UE offre 20 crédits ECTS. Pour plus d’informations sur le calcul, nous vous invitons à consulter notre simulateur de moyenne au DSCG.

L’épreuve est décomposée en plusieurs dossiers indépendants les uns des autres invitant les candidats à étudier des cas pratiques. Ces cas pratiques sont souvent accompagnés de documents annexes qui illustrent les problèmes juridiques en jeu. Il peut s’agir de décisions jurisprudentielles, de contrats de différents types, d’articles de lois, et de bien d’autres formes de documents ayant une valeur juridique. L’épreuve est décomposée en 5 parties. Ces 5 parties ne sont pas nécessairement notées également en points. Le barème peut changer d’un sujet à l’autre. Référez-vous aux annales pour vous en rendre compte. Voici comment se décompose un sujet d’UE1 du DSCG :

  • Droit des contrats
  • Droits de l’entreprise en difficulté
  • Droit pénal
  • Droit fiscal
  • Droit des sociétés

La complexité de l’UE1 du DSCG

L’essentiel de la complexité de l’épreuve tient en la quantité et l’étendue des connaissances juridiques, fiscales et sociales à maîtriser. Ces connaissances étant de nature très différentes, elles requièrent un temps d’étude et une maturité importante. En effet, si une partie des sujets a déjà été abordée pour le DCG, il n’en va pas de même pour la majorité d’entre eux. C’est le cas par exemple du droit de la concurrence.

Par ailleurs, la maîtrise de ces connaissances juridiques ne suffit pas pour l’UE1 du DSCG. Les candidats sont également tenus de connaître les incidences sur le plan fiscal et social de tous ces aspects juridiques.

Par rapport au DCG et comme pour l’UE4 du DSCG, l’UE1 du DSCG requiert un niveau d’exigence nettement plus élevé. Il est certes demandé aux candidats de maîtriser des connaissances, mais, il est attendu d’eux qu’ils soient capables de prendre du recul sur ces connaissances, qu’ils sachent problématiser efficacement et structurer leur propos.

6 conseils méthodologiques pour réussir l’UE1 du DSCG

1. Bien maîtriser le programme du DCG

Le DSCG s’inscrit dans la continuité du DCG. C’est le cas pour l’UE1, qui fait appel à un grand nombre de notions et de connaissances vues pour le DCG, que ce soit en matière de droit social ou de droit des sociétés.

Il est assez fréquent que des questions posées sur les cas pratiques de l’UE1 portent sur le programme du DCG lui-même. Il est donc indispensable de maîtriser ce programme.

2. Se renseigner sur l’actualité économique et juridique

Le droit et la comptabilité sont des disciplines qui évoluent constamment. Les législations, les lois et les pratiques sont sans-cesse remises en question, et font l’objet de changements et modifications. C’est pourquoi il est important de se tenir informé en lisant la presse et en consultant de façon régulière les sites de référence. 2 sites doivent particulièrement faire l’objet de cette veille : Légifrance pour le droit, et L’autorité des normes comptables pour la comptabilité.

La lecture du bulletin officiel est également conseillée dans le cadre de la préparation à cette épreuve. Non-seulement parce qu’il informe le candidat sur les attendus, mais aussi parce qu’il est demandé de s’y référer dans sa copie.

3. Bien lire l’ensemble du sujet

Le stress que représente l’UE1 du DSCG pour les candidats est légitime, tant l’étendue des connaissances requises pour le valider est importante. Le temps imparti pour l’épreuve tend à renforcer ce stress. Le piège dans lequel tombent beaucoup de candidats est de foncer tête baissée, et de commencer à traiter les cas avant d’avoir bien pris connaissance de l’ensemble du sujet.

La lecture des documents et annexes est essentielle. Il faut lui consacrer le temps qu’elle mérite, et ne pas penser qu’on perd du temps en le faisant. Souvent, une lecture trop rapide ou diagonale de ces documents conduit les candidats au hors-sujet !

La lecture de l’ensemble des questions des cas pratiques constitue également une étape cruciale. La façon dont celles-ci sont posées donne une indication sur les problèmes juridiques en jeu. Il faut commencer par là.

4. Répondre aux questions de façon professionnelle

En droit, il est d’usage de répondre aux questions d’un cas pratique en 2 parties. En premier lieu, on rappelle la règle de droit dont il est question. Dans un second temps, on traite son application au cas précis auquel on est confronté dans le sujet. Le correcteur porte un regard attentif sur le respect de cette méthodologie.

Par ailleurs, il est essentiel de se référer à tous les documents proposés au sein du corpus documentaire. Ils permettent la justification des arguments étayés par le candidat. L’oubli des documents et annexes peut coûter des points précieux aux candidats.

5. Travailler au barème

Soyez malin. Ne consacrez pas davantage de temps à un cas qui compte moins dans le barème des points qu'un autre. Au contraire, accordez à chaque cas un temps proportionnel au barème de l’épreuve. Toute autre stratégie est contreproductive.

En outre, tentez toujours de répondre à toutes les questions. Une réponse incomplète peut quand même rapporter des points. Ne vous découragez pas si vous savez que vous ne pouvez pas répondre à une question de façon complète.

6. Soigner sa copie !

Dernier conseil, mais pas des moindres. Soignez votre copie. Les correcteurs traitent un très grand nombre de copies. C’est un exercice rébarbatif, qui peut devenir lassant au bout de quelques heures. Les copies bien soignées et agréables à lire sont valorisées par le correcteur et lui permettent de fournir moins d’efforts. Que ce soit de façon consciente ou inconsciente, le correcteur accorde de la valeur à ce type de copies. À l’inverse, une copie peu soignée, raturée ou illisible aura tendance à agacer le correcteur. Il aura ainsi tendance à faire preuve de moins d’indulgence dans sa correction.

La maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe constitue également des critères d’évaluation importants. Il ne faut en aucun cas les sous-estimer. Si vous êtes peu à l’aise en français, tâchez de vous remettre à niveau.