Nos conseils pour réussir l'UE4 du DSCG

ProCompta vous donne tous ses conseils pour réussir l'UE4 du DSCG : comptabilité et audit.

Les modalités de l’UE4 du DSCG

L’UE4 du DSCG est une épreuve écrite portant sur l'étude d'un cas ou de situations pratiques pouvant être accompagnées de commentaires d'un ou plusieurs documents et/ou d'une ou plusieurs questions. Son intitulé exact est le suivant : Comptabilité et audit. D’une durée de 4 heures, l’épreuve est notée sur 20 points, et a pour but d’évaluer les connaissances ainsi que le raisonnement juridique des candidats. La note à l’UE4 du DSCG a pour coefficient 1,5. La validation de cet UE offre 20 crédits ECTS. Pour plus d’informations sur le calcul, nous vous invitons à consulter notre simulateur de moyenne au DSCG.

L’épreuve est décomposée en plusieurs dossiers indépendants les uns des autres invitant les candidats à étudier des cas pratiques. Ces cas pratiques sont souvent accompagnés de documents annexes qui illustrent les problèmes comptables en jeu. Il peut s’agir d’opérations réalisées, d’extraits de bilans ou encore d’éléments de réglementation de différents types et de bien d’autres formes de documents liés à la thématique. L’épreuve est décomposée en 4 parties. Ces 4 parties ne sont pas nécessairement notées également en points. Le barème peut changer d’un sujet à l’autre. Référez-vous aux annales pour vous en rendre compte. Voici comment se décompose un sujet d’UE4 du DSCG :

  • Opérations de restructuration
  • Normes internationales IFRS
  • Comptes de groupes
  • Audit

La complexité de l’UE4 du DSCG

L’essentiel de la complexité de l’épreuve tient en la quantité et l’étendue des connaissances en compatibilité et audit à maitriser. Ces connaissances étant de nature très différentes, elles requièrent un temps d’étude et une maturité importante.

À l’instar de l’UE1, l’UE4 du DSCG requiert un niveau d’exigence très élevé. Il est certes demandé aux candidats de maîtriser des connaissances, mais, il est attendu d’eux qu’ils soient capables de prendre du recul sur ces connaissances, qu’ils sachent problématiser efficacement et structurer leur propos.

4 conseils méthodologiques pour réussir l’UE4 du DSCG

1. Miser sur un entraînement de haut niveau

En 2020, nous avons mené l’enquête auprès des candidats que nous avons accompagné avec succès. Ils étaient formels : 90 % de ces élèves estimaient que l’entraînement primait sur les connaissances.

Pour ce faire, nous proposons des cours vidéo d’entraînement sur les sujets suivants :

  • comptes de groupes et normes internationales ;
  • opérations de restructuration ;
  • audit.

L’entraînement est clé : il permet de ressasser les connaissances plutôt que de les survoler. Des révisions intensives à l’abord de l’examen ne se prêtent pas à des thématiques complexes comme la consolidation, la fusion, la scission ou encore l’audit.

Aborder chaque élément du programme avec méthode est ainsi primordial pour se préparer au mieux. Les rapports du jury du DSCG déplorent chaque année l’impasse de certains éléments du programme. Ainsi, se démarquer en ayant une vision globale et précise des différentes thématiques du programme est clé dans la réussite de l’UE4.

2. Bien lire l’ensemble du sujet

Le stress que représente l’UE4 du DSCG pour les candidats est légitime, tant l’étendue des connaissances requises pour le valider est importante. Le temps imparti pour l’épreuve tend à renforcer ce stress. Le piège dans lequel tombent beaucoup de candidats est de foncer tête baissée, et de commencer à traiter les cas avant d’avoir bien pris connaissance de l’ensemble du sujet.

La lecture des documents et annexes est essentielle. Il faut lui consacrer le temps qu’elle mérite, et ne pas penser qu’on perd du temps en le faisant. Cette lecture permettra d’anticiper les efforts à fournir. Rappelez-vous : mieux vaut traiter 100 % du sujet au mieux que 50 % à fond… et n’être noté que sur 10 !

La lecture de l’ensemble des questions des cas pratiques constitue également une étape cruciale. La façon dont celles-ci sont posées donne une indication sur les problèmes comptables en jeu. Il faut commencer par là.

3. Travailler au barème

Soyez malin. Ne consacrez pas davantage de temps à un cas qui compte moins dans le barème des points qu'un autre. Au contraire, accordez à chaque cas un temps proportionnel au barème de l’épreuve. Toute autre stratégie est contreproductive.

En outre, tentez toujours de répondre à toutes les questions. Une réponse incomplète peut tout de même rapporter des points. Ne vous découragez pas si vous savez que vous ne pouvez pas répondre à une question de façon complète.

4. Soigner sa copie !

Dernier conseil, mais pas des moindres. Soignez votre copie. Les correcteurs traitent un très grand nombre de copies. C’est un exercice rébarbatif, qui peut devenir lassant au bout de quelques heures. Les copies bien soignées et agréables à lire sont valorisées par le correcteur et lui permettent de fournir moins d’efforts. Que ce soit de façon consciente ou inconsciente, le correcteur accorde de la valeur à ce type de copies. À l’inverse, une copie peu soignée, raturée ou illisible aura tendance à agacer le correcteur. Il aura ainsi tendance à faire preuve de moins d’indulgence dans sa correction.

La maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe constitue également des critères d’évaluation importants. Il ne faut en aucun cas les sous-estimer. Si vous êtes peu à l’aise en français, tâchez de vous remettre à niveau.