Sommaire
- UE1 - Introduction au droit
- UE2 - Droit des sociétés
- UE3 - Droit social
- UE4 - Droit fiscal
- UE5 - Economie contemporaine
- UE6 - Finance
- UE7 - Management
- UE8 - Systèmes d'information
- UE9 - Comptabilité
- UE10 - Comptabilité approfondie
- UE11 - Contrôle de gestion
- UE12 - Anglais des affaires
- UE13 - Mémoire profesionnel
UE1 - Introduction au droit
Le nouveau référentiel conserve les bases juridiques du programme de 2019, en les réorganisant autour d’une logique par compétences, avec des limites de connaissance claires. Certains contenus sont déplacés vers d’autres UE du DCG ou vers le DSCG. Le programme se recentre sur les notions juridiques fondamentales et les situations professionnelles simples, en cohérence avec une articulation progressive du cursus.
Évolutions notables des contenus
1. Clarification du périmètre des compétences : Le nombre de compétences affichées est réduit (de 37 à 31), mais elles sont regroupées et enrichies pour être moins fragmentées. Chaque compétence est accompagnée de limites précises sur ce qui est attendu, et ce qui est exclu du champ d’étude. Par exemple, la capacité d’identifier une source du droit est conservée, mais les modalités d’application des normes internationales sont explicitement exclues.
2. Déplacements vers d’autres UE : Certains contenus sont en effet déplacés vers d'autres UE du DCG ou vers l'UE1 du DSCG :
- Le fonds de commerce et le bail commercial sont transférés vers l’UE2 (Droit des affaires) ;
- La majorité des contrats de l’entreprise (crédit, affacturage, crédit-bail, etc.) basculent vers le DSCG ;
- Les notions éthiques sont traitées dans les UE9 et 10 ;
- Le contrôle de conventionnalité des lois et les sûretés mobilières autres que l’hypothèque et le cautionnement (gage, nantissement, privilèges) sont également retirés du programme de l’UE1.
Nouveaux contenus ou reformulations
Le nouveau référentiel introduit des notions ou en reformule certaines :
- Introduction de la notion de transaction dans les modes alternatifs de règlement des différends ;
- Inclusion du concubinage dans l’étude des régimes juridiques des couples ;
- Prise en compte de la nouvelle réglementation sur l’entrepreneur individuel (disparition de l’EIRL, séparation de patrimoine) ;
- Ajout de la procédure de création d’une entreprise individuelle (télédéclaration, guichet unique) ;
- Inclusion des notions de trouble anormal de voisinage dans la responsabilité, et d’abus de faiblesse dans les contrats de consommation.
Champs maintenus avec précisions ou limites
Règle de droit, sources et hiérarchie des normes : Le contenu reste centré sur :
- les caractères de la règle de droit ;
- les branches du droit ;
- les sources nationales, européennes et internationales. Sont exclus : les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République, les procédures de saisine du Conseil constitutionnel, les modalités d’application du droit international, les actes contresignés par avocat.
B. Droit des personnes : L’étude de la personnalité juridique, de la capacité, des actes juridiques et des régimes de protection est maintenue, avec les restrictions suivantes :
- L’étude de la sauvegarde de justice, du mandat de protection future et de l’habilitation familiale est supprimée ;
- L’étude des formes de personnes morales est limitée aux sociétés et associations ;
- Les changements de nom, nationalité et données personnelles sont exclus.
C. Patrimoine et propriété : Les grandes notions sur le patrimoine, le droit de gage général, la propriété (pleine, démembrée) sont conservées.
D. Contrats : La théorie générale du contrat est conservée (formation, validité, exécution, inexécution, clauses contractuelles). Le contrat d’entreprise est introduit, tandis que les contrats bancaires et les sûretés autres que cautionnement et hypothèque sont exclus.
E. Responsabilité civile et pénale : Les régimes de responsabilité sont conservés. Sont ajoutés : le trouble anormal de voisinage, la réparation écologique, la responsabilité du fait des produits défectueux.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Se concentrer sur la capacité à résoudre un cas pratique juridique plutôt qu’à réciter des définitions théoriques.
- Maîtriser les notions transversales comme la hiérarchie des normes, la formation du contrat et les modes de preuve.
- Ne pas approfondir les notions complexes supprimées (ex : sûretés mobilières, contrats commerciaux spécialisés).
- Travailler sur des mises en situation liées à l’activité d’un entrepreneur individuel ou d’un particulier (contrat, patrimoine, responsabilité).
UE2 - Droit des sociétés
La première transformation majeure réside dans le changement d’intitulé de l’unité d’enseignement. L’UE2, précédemment centrée sur le « droit des sociétés et des groupements d’affaires », devient désormais « droit des affaires ». Ce nouveau nom traduit une volonté de recentrer le programme sur les situations concrètes rencontrées par un collaborateur comptable, en particulier dans les premières années de son activité en cabinet.
Ce changement de nom s’accompagne d’un réagencement profond du programme, qui abandonne une structure académique linéaire au profit d’une organisation par compétences professionnelles. L’objectif est d’ancrer davantage les savoirs dans les réalités du terrain. Le programme se décline désormais en quatre grands axes, chacun visant à développer des savoir-faire directement mobilisables en situation professionnelle :
- Appréhender le contexte juridique des sociétés
- Qualifier le cadre juridique du client
- Appliquer ce cadre à des situations concrètes
- Analyser la responsabilité pénale dans les affaires.
Restructuration des contenus : allègement, recentrage, spécialisation
Parmi les changements les plus marquants, on observe une simplification volontaire de certains thèmes complexes. Les distinctions théoriques, telles que celles entre nullité absolue et relative, ou encore entre société de fait et société créée de fait, sont supprimées. De même, les cas complexes liés aux régimes matrimoniaux ou à la cogérance dans certaines formes sociétaires ne sont plus exigés.
Par ailleurs, plusieurs notions jusqu’alors traitées dans l’UE2 sont désormais renvoyées vers le DSCG, afin de mieux différencier les niveaux de formation. Ainsi, les procédures collectives, les groupements d’intérêt économique (GIE), les sociétés cotées ou encore les sociétés en commandite par actions (SCA) sortent du champ de l’UE2 pour rejoindre l’UE1 du DSCG.
Ajouts significatifs : nouvelles thématiques, continuité inter-UE
À l’inverse, certaines notions font leur apparition dans le programme. C’est notamment le cas du fonds de commerce, jusque-là étudié en UE1, qui est désormais pleinement intégré dans l’UE2. Cela inclut l’analyse de ses composantes, des formalités liées à sa cession ou encore du fonctionnement du bail commercial. Ces ajouts traduisent une volonté de coller davantage à la réalité du quotidien d’un cabinet, où ces sujets sont régulièrement abordés.
Autre nouveauté : Le nouveau référentiel prévoit une étude approfondie des procédures pénales, des grandes infractions économiques (abus de biens sociaux, escroquerie, faux…), ainsi que de la responsabilité pénale des dirigeants et du commissaire aux comptes. Cette thématique permet de mieux sensibiliser les étudiants aux risques juridiques et à la conformité dans le monde des affaires. L’économie sociale et solidaire fait également l’objet d’un traitement plus structuré, avec une présentation synthétique des structures spécifiques comme les associations ou les coopératives : l’objectif n’est pas de détailler leur fonctionnement, mais de permettre à l’étudiant d’identifier les cas où ces formes juridiques sont adaptées.
Le nouveau référentiel vise à créer davantage de ponts entre les différentes UE du DCG, voire avec le DSCG. Il prévoit notamment des interactions avec l’UE1 (Introduction au droit), l’UE3 (Droit social), l’UE6 (Finance d’entreprise) et l’UE10 (Comptabilité approfondie). Cette transversalité a pour ambition d’aider les étudiants à adopter une vision d’ensemble du cadre juridique et financier dans lequel évoluent les entreprises, plutôt que d'apprendre des blocs de savoirs cloisonnés.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Approcher le droit avec une vision métier : comprendre les règles pour les appliquer dans un contexte de conseil client.
- S’entraîner à analyser des statuts, un extrait de Kbis, un bail ou un contrat de cession de fonds.
- Ne pas s’attarder sur les formes sociétaires complexes supprimées (ex : SCA, GIE).
- Intégrer dès le départ les dimensions pénales, contractuelles et commerciales en lien avec l’entreprise
UE3 - Droit social
Le nouveau référentiel de l’UE3 s’inscrit dans le sillage de la réforme plus large du DCG, en adoptant une approche par compétences professionnelles. Alors que le programme de 2019 adoptait une organisation duale entre droit individuel et droit collectif du travail, le nouveau référentiel renverse cette logique au profit d’une structuration fondée sur les missions concrètes du collaborateur comptable, au plus près des situations de terrain.
On y retrouve 3 grands axes :
- Comprendre le contexte juridique en droit social : il s’agit d’acquérir les fondamentaux du droit du travail et de la protection sociale.
- Qualifier la situation juridique du client : cette partie cible les compétences nécessaires à la gestion du contrat de travail (formation, exécution, rémunération, rupture…).
- Appliquer le droit à des situations spécifiques : ici, l’accent est mis sur les cas particuliers (contrats atypiques, suspension du contrat, conflits collectifs…).
Cette nouvelle logique vise à rendre l’enseignement plus concret, plus opérationnel, et surtout plus en phase avec les attentes du monde professionnel.
Une restructuration thématique marquée L’une des ruptures majeures réside dans l’abandon de la frontière rigide entre droit individuel et droit collectif. Le programme ne distingue plus ces deux branches comme piliers du cours, mais les articule autour de situations professionnelles. Ainsi, les notions de contrat, de représentation du personnel ou de santé au travail sont intégrées transversalement dans les compétences attendues, sans cloisonnement artificiel.
Allègements et clarifications
- Thèmes supprimés ou déplacés
- Le bilan social n’est plus au programme.
- L’étude de l’UES (unité économique et sociale) et certains aspects du droit syndical complexes sont exclus.
- Les procédures de redressement ou liquidation sociale, ainsi que les impacts du transfert d’entreprise sur les IRP, sont désormais réservés à l’UE1 du DSCG.
- L’évaluation du bulletin de paie et des calculs de prestations sociales (ex : ARE, retraite) est allégée.
Nouveaux apports et renforcements
Contrairement au référentiel précédent qui séparait droit du travail et protection sociale, le nouveau programme propose une lecture croisée. La protection sociale n’est plus enseignée comme un bloc à part, mais imbriquée dans les situations du droit du travail : suspension du contrat, maternité, chômage, retraite… Un champ nouveau fait son entrée explicite dans le programme : les dispositifs d’association des salariés aux performances de l’entreprise. On y trouve notamment la participation, l’intéressement et la prime de partage de la valeur, ainsi qu’une initiation aux plans d’épargne salariale (PEE, PERECO).
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Se former à identifier rapidement la bonne règle applicable selon le type de contrat ou de situation.
- Adopter une approche transversale, en reliant le droit social à la protection sociale, aux RH, à la fiscalité ou au management.
- **Se familiariser avec les principaux contrats de travail, les procédures de rupture, et les obligations de l’employeur.
- Se documenter sur les formes actuelles de partage de la valeur (intéressement, prime de partage, épargne salariale).
UE4 - Droit fiscal
Le nouveau référentiel réorganise les contenus autour d’activités fiscales concrètes liées à l’entreprise ou au particulier. Il réintroduit certains thèmes sous une forme synthétique (agenda fiscal, simulateurs, veille) et supprime ou déplace d’autres vers le DSCG. La fiscalité est abordée en tant que processus opérationnel centré sur des obligations déclaratives, calculatoires ou de conseil d’appui, dans un périmètre de compétence défini.
Le nouveau référentiel est structuré autour de 3 grandes parties :
- Accompagner le contribuable dans son environnement fiscal ;
- Conduire les obligations fiscales du cycle d’exploitation d’une entreprise ;
- Conduire les obligations fiscales de la personne physique et de sa famille . L'accent est mis sur une logique d’intervention dans des contextes identifiés, en lien avec les obligations fiscales des entreprises et des particuliers.
Changements concernant les thématiques et contenus au sein du programme
1) Introduction au droit fiscal Le nouveau programme regroupe les éléments de contexte dans une première section dédiée à la compréhension du cadre fiscal français. On y retrouve l’identification des sources du droit fiscal, la hiérarchie des normes, le processus des lois de finances, et une nouveauté : l’introduction d’une réflexion sur l’éthique fiscale (CGI, Loi Sapin II, etc.). L’étude des conventions internationales et des dispositifs de lutte contre la fraude ou l’évasion fiscale à l’échelle internationale est retirée du programme UE4 et transférée à l’UE1 du DSCG.
2) TVA Le mécanisme de la TVA est maintenu, mais plusieurs régimes et situations particulières sont exclus :
- Suppression de l’étude du régime simplifié d’imposition (en lien avec la réforme applicable au 1er janvier 2027) ;
- Exclusion de certains régimes spécifiques : autoliquidation sur la sous-traitance immobilière, consignation d’emballages, transports internationaux, PBRD, etc ;
- Réduction des exigences sur les régularisations de TVA (limitées aux immobilisations, sans traitement du cessionnaire) ;
- Suppression de la double variation des coefficients de taxation et d’assujettissement.
- La déclaration de TVA devient un support d’analyse : le collaborateur doit pouvoir remplir et justifier les montants d’une déclaration en régime réel normal, mais sans connaître les seuils de chiffre d’affaires.
c) Impôts sur les résultats (BIC / IS)
- La détermination du résultat fiscal est toujours étudiée, mais plusieurs précisions et exclusions apparaissent :
- Les activités accessoires aux BIC, ainsi que certains régimes particuliers (plus-values des PME, provisions pour hausse de prix, contrats de CB mobilier) sont supprimés.
- L’étude des abandons de créance est conservée uniquement pour les cas à caractère financier dans un cadre IS.
- La gestion des déficits fait l’objet d’un traitement spécifique dans une sous-partie dédiée, distinguant les modalités propres au régime BIC/IR et celles au régime IS.
- Les régimes d’imposition doivent être comparés et analysés à travers leur impact sur l’entreprise et sur les personnes physiques liées (dirigeants, associés).
d) Fiscalité des particuliers La partie relative à l’impôt sur le revenu (IR) est développée autour des situations les plus fréquentes :
- Étude des revenus catégoriels principaux (salaires, BIC, BNC, RCM, RF, LMNP) ;
- Présentation simplifiée des charges déductibles et déficits catégoriels (2 exemples) ;
- Utilisation d’un simulateur ou tableur pour effectuer les calculs d’IR.
e) Contrôle fiscal Le nouveau référentiel maintient un bloc sur le contrôle fiscal, limité aux trois formes suivantes :
- Contrôle sur pièces ;
- Examen de comptabilité ;
- Vérification de comptabilité.
Les autres formes de contrôle, la procédure contentieuse, les garanties et les délais de prescription sont étudiés dans l’UE1 du DSCG.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Maîtriser les obligations fiscales usuelles d’un contribuable ou d’une entreprise (TVA, IS, IR, IFI).
- Travailler avec des formulaires ou simulateurs fiscaux pour relier le raisonnement juridique aux documents professionnels.
- Se limiter aux cas types : éviter les régimes spéciaux ou les calculs complexes non attendus.
- Développer des réflexes de conseil (choix d’option, déclaration, impact fiscal d’un statut).
UE5 - Economie contemporaine
La proposition du nouveau référentiel restructure l’UE5 en 7 grands thèmes présentés sous forme de questions :
- Quels sont les grands principes de la science économique ?
- Comment fonctionnent les marchés ?
- Comment s’opère le financement de l’activité économique ?
- Quels sont les enjeux de la croissance économique ?
- Comment s’opère la régulation publique ?
- Comment faire face aux déséquilibres sociaux ?
- Quels sont les effets et les enjeux de la mondialisation des économies ?
La distinction entre micro et macroéconomie est conservée mais intégrée dans une progression thématique et interdisciplinaire.
Objectifs pédagogiques et approche méthodologique
Le référentiel proposé introduit une logique d’apprentissage fondée sur des compétences, orientées vers l’analyse de situations économiques. Il comprend également des temps de formation en effectifs réduits destinés à renforcer les compétences transversales telles que l’argumentation, la synthèse d’informations économiques ou la mobilisation de sources documentaires diverses. L’évaluation attendue repose sur la capacité à exploiter des données chiffrées, à commenter des indicateurs économiques, à mobiliser des raisonnements et à construire des réponses à partir de problématiques formulées.
Evolution des thétmatiques et contenus d’enseignement
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Maintien de certains thèmes fondamentaux Plusieurs notions présentes dans le référentiel de 2019 sont reconduites : les principes de rareté, d’allocation des ressources, les formes de marchés, le rôle de l’État, les types de politiques économiques, la mesure de la croissance, les déterminants macroéconomiques, ou encore les déséquilibres sociaux.
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Réorganisation et reformulation de certains contenus Certains blocs de compétences sont redistribués dans les différents thèmes. L’histoire de la pensée économique, initialement concentrée dans une sous-partie du programme de 2019, est désormais répartie entre plusieurs thèmes selon la logique d’analyse. Les notions de financement de l’économie, les types de marchés financiers et le rôle des banques sont abordés à travers leur contribution à l’activité économique, plutôt qu’en tant qu’objet autonome. Les indicateurs de mesure (PIB, IDH, courbes de Lorenz, indices de Gini) sont intégrés dans plusieurs thématiques, notamment dans celles relatives à la croissance et à la redistribution. L’étude des déséquilibres du marché du travail et des politiques sociales est davantage articulée à l’analyse des indicateurs sociaux et aux transformations contemporaines du travail.
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Nouveautés Le nouveau référentiel introduit des notions nouvelles incluant :
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la soutenabilité de la croissance, présentée à travers les notions de croissance verte, croissance inclusive, ou encore d’économie circulaire et d’économie des fonctionnalités ;
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la gouvernance mondiale (OMC, politiques environnementales, coopération internationale) ;
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les effets de la révolution numérique sur l’organisation du travail et les formes d’emploi.
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Des concepts comme les biens publics mondiaux, les chaînes de valeur mondiales ou les instruments non conventionnels de politique monétaire apparaissent également.
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Suppressions ou déplacements Les modélisations économiques mathématiques, les détails techniques sur les marchés dérivés, ou les approches quantitatives avancées ne sont plus mentionnés dans les compétences attendues. Par ailleurs, la distinction entre économie française et économie mondiale disparaît en tant qu’organisation explicite des contenus. Les éléments de contextualisation géographique ou historique sont intégrés directement dans les thématiques traitées.
Le nouveau référentiel précise les correspondances avec d’autres unités du DCG. Il mentionne explicitement les liens avec :
- l’UE3 pour les questions liées à la redistribution et à la protection sociale ;
- l’UE4 pour les mécanismes de prélèvements ;
- l’UE6 et l’UE10 pour les logiques de financement et les outils comptables ;
- l’UE7 pour les enjeux de stratégie, d’innovation et de gouvernance.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Réviser les fondamentaux (marché, croissance, chômage, inflation), mais les relier systématiquement à l’actualité économique.
- Lire des sources économiques accessibles (Insee, alternatives économiques, presse spécialisée) pour enrichir ses exemples.
- **Se préparer à commenter un document économique, un graphique ou un indicateur.
- **S’exercer à formuler un raisonnement structuré et problématisé en mobilisant plusieurs notions
UE6 - Finance
Le nouveau référentiel conserve la structure en 4 axes principaux :
- Le diagnostic financier
- La politique d’investissement
- La politique de financement
- La gestion de la trésorerie
Cependant, l’intitulé des axes est modifié pour faire apparaître l’intégration de dimensions dites extra-financières, notamment en lien avec les critères ESG (environnement, social, gouvernance). Par exemple, le diagnostic financier devient un diagnostic financier et extra-financier. Le nouveau référentiel intègre également une approche par compétences professionnelles : chaque partie comprend une liste d’actions à réaliser (décrire, analyser, recommander, évaluer, etc.), accompagnée de savoirs associés et de limites de connaissances explicites.
Contenus et thématiques modifiés ou supprimés
1. Diagnostic financier Le périmètre de ce premier axe est étendu à la performance extra-financière, en plus de la performance financière. L’analyse des états financiers (bilan, compte de résultat, SIG, CAF) est conservée, tout comme les analyses de rentabilité, de structure financière, de solvabilité, de liquidité, ou encore l’étude des tableaux de flux et des ratios.
Parmi les ajustements notables :
- L’analyse par les flux de trésorerie conserve les méthodes et les indicateurs clés, mais l’élaboration du tableau de flux de trésorerie n’est plus attendue. Seule l’interprétation est exigée.
- La construction du bilan financier n’est plus demandée. Le candidat doit utiliser un bilan déjà retraité.
- Le retraitement des effets escomptés non échus est explicitement supprimé. Le volet extra-financier introduit l’utilisation de données ESG et des notions comme la performance durable. Une synthèse finale du diagnostic est désormais exigée, prenant en compte ces éléments.
2. Politique d’investissement Le référentiel ajoute un volet spécifique à l’investissement durable. Il intègre des critères extra-financiers dans la sélection des projets (taxonomie verte, objectifs de développement durable, critères ESG), avec une référence à la « théorie du Donut » de Kate Raworth pour la réflexion sur les limites planétaires et les besoins sociaux.
3. Politique de financement Le contenu reste centré sur l’étude des modes de financement (autofinancement, emprunt bancaire, crédit-bail, augmentation de capital, financement participatif), ainsi que sur les coûts associés à ces financements (coût du capital, MEDAF, WACC).
Plusieurs précisions sont apportées : La composante extra-financière est présente via l’étude du financement vert et des financeurs spécialisés (ex. ADEME). Le MEDAF est abordé uniquement pour son application, sans démonstration. La compréhension de la formule est requise. La construction du bilan financier et l’étude des garanties des prêteurs sont supprimées. Le contenu est recentré sur l’analyse de la structure de capital à partir de données fournies. Le rôle des marchés financiers est réaffirmé : types de titres, fonctionnement des marchés, cotation, taux d’intérêt et variation des prix des actifs. L’utilisation de plateformes de simulation boursière est suggérée.
4. Trésorerie Certains éléments sont supprimés : La gestion quotidienne de trésorerie (dates de valeur) ; L’élaboration complète du plan de trésorerie (interprétation uniquement attendue) ; L’intégration des produits financiers dans la trésorerie n’est plus mentionnée
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- S’entraîner à interpréter des tableaux fournis (flux de trésorerie, bilan retraité, évaluation de projet) sans nécessairement les construire.
- Connaître les outils fondamentaux (VAN, TRI, coût du capital, structure financière) et leurs implications en termes de choix.
- Se familiariser avec les notions extra-financières (ESG, financement durable) intégrées à l’analyse.
- **Utiliser un tableur pour tester des scénarios de financement ou d’investissement.
UE7 - Management
La nouvelle proposition de référentiel reprend la logique tripartite du management (stratégique, organisationnel, opérationnel) tout en réorganisant les thématiques pour renforcer la cohérence entre les niveaux de management. Il formalise l’approche par compétences et introduit des problématiques contemporaines (IA, RSE, durabilité) dès les premières parties. Les attentes sont reformulées pour mettre en avant l’analyse de situations managériales, tout en précisant les limites des connaissances requises à ce niveau d’étude.
Principales évolutions de contenu
1. Introduction au management La nouvelle proposition de référentiel reprend les éléments fondamentaux du programme existant concernant les objectifs, les formes et les niveaux du management. Il y ajoute une présentation plus développée des figures du dirigeant, du manager et de l’entrepreneur, avec des références à Fayol, Drucker, Mintzberg et Schumpeter.
2. Management stratégique Les outils d’analyse stratégique sont conservés : PESTEL, les cinq forces de Porter, la chaîne de valeur, l’analyse SWOT. Toutefois, leur mobilisation est davantage encadrée et limitée à la présentation d’un diagnostic stratégique simplifié. La formulation des choix stratégiques est réorganisée autour des stratégies d’ensemble (spécialisation, diversification) et de domaine (stratégies génériques de Porter), sans entrer dans les sous-typologies. L’identification de l’avantage concurrentiel reste attendue, mais l’analyse critique des choix stratégiques est réservée au niveau DSCG
3. Management organisationnel Cette partie est largement développée dans le nouveau référentiel, avec une réorganisation des contenus en quatre processus fondamentaux : Structuration de l’organisation - Décision - Pourvoir - Animation Par rapport au programme existant, l’étude du pouvoir est dissociée de celle de l’animation. La place de la résilience organisationnelle et de la gestion des conflits est renforcée
4. Management opérationnel L’approche du management opérationnel reste centrée sur les fonctions classiques (marketing, RH, production, logistique, SI, etc.), mais elle est replacée dans une logique de chaîne de valeur et de contribution à la création de valeur globale.
Le nouveau référentiel introduit l’analyse du modèle économique (business model), notamment par la lecture du modèle CANVAS, sans exigence de construction. L’impact du numérique, de l’intelligence artificielle, et des enjeux de durabilité est intégré dans la description des activités. L’accent est mis sur l’interdépendance des activités et leur alignement avec la stratégie globale de l’organisation.
Éléments retirés ou non reconduits
- Les distinctions fines entre styles de direction, formes de gouvernance ou catégories de parties prenantes sont allégées.
- L’étude des processus de coordination comme catégorie spécifique disparaît, même si elle reste présente dans l’analyse des structures.
- Les aspects juridiques liés au pouvoir (ex : harcèlement) sont exclus du programme de management, au profit d’une approche organisationnelle.
- L’approche analytique par fonctions perd en autonomie, au profit d’une vision globale orientée processus et performance.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Ne pas apprendre uniquement des modèles, mais savoir les mobiliser pour analyser une situation concrète (cas d’entreprise).
- Maîtriser les logiques de structure, de motivation, de décision et de stratégie d’entreprise.
- Prêter attention aux interactions entre les fonctions de l’entreprise, au numérique, à la durabilité, à l’éthique.
UE8 - Systèmes d'information
Le nouveau référentiel conserve les principales composantes du programme précédent (structure du SI, gestion des données, tableur, sécurité), tout en réorganisant les contenus pour intégrer des thématiques nouvelles (technologies émergentes, durabilité) et en précisant les compétences opérationnelles attendues. Il introduit également une approche plus progressive et contextualisée, adaptée à une première année de formation en comptabilité-gestion.
Contenus maintenus et/ou réorganisés
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Le rôle du système d’information, ses fonctions (collecter, stocker, traiter, diffuser, sécuriser l’information), ses composantes humaines, logicielles et matérielles, ainsi que ses usages stratégiques, tactiques et opérationnels sont reconduits. Toutefois, l’approche du référentiel 2025 intègre une entrée progressive par les acteurs, les infrastructures techniques, les solutions informatiques et les choix organisationnels associés au SI. L’approche devient également plus intégrée, en associant systématiquement les dimensions techniques, organisationnelles, humaines et réglementaires du SI. Des éléments introduits comme la nomenclature des métiers du SI, l’interopérabilité des systèmes ou les questions liées aux contrats de prestation sont plus explicitement nommés.
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Les manipulations via SQL sont toujours présentes : les requêtes de sélection (projection, sélection, jointure, tri, regroupements), les requêtes de mise à jour et la gestion de l’intégrité référentielle figurent toujours dans le programme. L’usage du standard SQL-92 est précisé, et l’usage des JOIN est limité à INNER JOIN.
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Tableur et aide à la décision L’ensemble des compétences liées à l’usage du tableur est reconduit, incluant l’écriture de formules, la création de modèles de feuille de calcul, l’ergonomie, la construction de graphiques, les outils d’audit, ainsi que les macro-commandes. Le référentiel 2025 précise que les instructions VBA sont limitées à quelques familles (boucles, tests conditionnels, procédures et fonctions simples). La capacité à automatiser et auditer les feuilles de calcul est formalisée en compétences professionnelles. L’utilisation du tableur est abordée comme outil d’aide à la décision, sans entrer dans les méthodes de datavisualisation avancées.
Nouveaux contenus
Technologies émergentes : une nouvelle section du référentiel introduit une sensibilisation aux technologies émergentes. Sont désormais explicitement mentionnées :
- L’intelligence artificielle (notamment ses usages dans les progiciels et l’automatisation) ;
- La blockchain (sécurisation, traçabilité) ;
- L’IoT (acquisition de données) ;
- Les outils no-code et les pratiques de data science (analyse de données, détection de fraude, etc.).
Ces notions sont présentées à titre de contextualisation, sans exigence de modélisation ou de mise en œuvre technique Un nouveau volet traite des enjeux écologiques liés aux systèmes d’information.
Éléments supprimés ou simplifiés
La distinction entre les niveaux du SI (fonctionnel, métier, applicatif, technique) n’est plus exigée ;
La manipulation directe de certains outils (systèmes de messagerie, transfert de fichiers, etc.) n’est plus présente dans les compétences ;
Le détail des protocoles de sécurité, des architectures techniques ou de la cryptographie est supprimé ;
Les cas pratiques de programmation ou d'interrogation complexe des bases ne sont plus attendus au-delà de quelques requêtes standardisées.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Être à l’aise avec les bases de données (modèle relationnel, SQL simple) et le fonctionnement d’un PGI.
- Maîtriser l’usage professionnel du tableur (formules, automatisation, visualisation) et les audits de feuilles.
- **Comprendre les enjeux numériques et environnementaux liés aux systèmes d’information.
- **Suivre l’actualité technologique autour de la cybersécurité, IA, blockchain, dématérialisation.
UE9 - Comptabilité
Le nouveau référentiel conserve les fondements de l’apprentissage de la technique comptable, tout en redéfinissant ses attendus autour de situations professionnelles contextualisées, de la maîtrise des bases comptables courantes, et de l’intégration des enjeux liés à la réglementation, à la profession comptable et à l’évolution technologique. Il précise les limites de connaissances et réajuste son périmètre en cohérence avec les autres unités du DCG et du DSCG.
Évolutions des contenus
Écosystème comptable Une nouveauté du référentiel 2025 consiste à intégrer un volet sur la profession comptable et ses acteurs (experts-comptables, commissaires aux comptes, comptables publics, professionnels salariés du chiffre). Le rôle des organisations professionnelles, la déontologie et les missions émergentes (dont celles liées à la durabilité) sont explicitement évoqués.
Le lien entre comptabilité, économie et droit (fiscal, social, droit des sociétés) est conservé, tout comme l’étude des sources du droit comptable. Le recueil des normes comptables françaises remplace la présentation des anciens systèmes de comptes (abrégé, base, développé) présents dans le programme de 2019.
Contenus supprimés
- Les lettres de change papier ;
- Les bonis-malis sur emballages ;
- La TVA sur prestations intracommunautaires, les régularisations, les redevables partiels ;
- Les aides à l’emploi, les avantages en nature, les taxes sur les salaires ;
- L’analyse des taux de cotisations sociales.
- Les éléments techniques concernant les factures (mentions légales, avances, avoirs, devises, etc.) et les règles de paie (calcul du brut au net, prélèvement à la source, saisies) sont maintenus, sans exigence de produire un bulletin.
La distinction entre charges et immobilisations, la comptabilisation des immobilisations corporelles, incorporelles et financières, des VMP et de leurs revenus, ainsi que la comptabilisation des cessions est toujours prévue.
Les opérations concernent uniquement les entrées à titre onéreux ou produites par l’entité. Sont exclus :
- Les acquisitions à titre gratuit ou par voie d’échange ;
- La comptabilisation par composant ;
- Les amortissements dérogatoires.
Concernant les moyens de financement, seuls l’emprunt bancaire, le crédit-bail, le compte courant d’associé, l’affacturage, et l’escompte sont abordés. Les tableaux d’amortissement des emprunts sont exigés. D'autres formes de financement sont désormais traitées dans l’UE6 (ex. : crowdfunding, subventions, capitaux propres).
Travaux d’inventaire : Les règles d’évaluation à l’inventaire (stocks, amortissements, provisions, dépréciations, charges et produits à régulariser) sont conservées. L’étude repose uniquement sur la méthode de l’inventaire intermittent. La distinction entre inventaire permanent et intermittent, présente dans le programme de 2019, est supprimée.
Les opérations de clôture et de réouverture des comptes sont détaillées. Les écritures de regroupement et la détermination du résultat font l’objet d’un traitement spécifique. Les différences de conversion, les provisions pour perte de change, les stocks permanents, ainsi que les ajustements dérogatoires sont supprimés ou déplacés vers l’UE10.
Comptabilité et environnement numérique : Le programme introduit une analyse des impacts de la dématérialisation et de l’automatisation sur les pratiques comptables. Les obligations relatives à la conservation des pièces, à la facture électronique, aux fichiers informatisés obligatoires (FEC, DSN, liasse fiscale) sont formalisées.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- **Travailler sur la maîtrise rigoureuse des écritures courantes et des opérations d’inventaire.
- Privilégier une compréhension contextuelle et pratique, plutôt qu’une mémorisation exhaustive.
- S’exercer sur des situations inspirées de la vie d’un cabinet comptable (écritures, pièces justificatives, régularisations).
- Ne pas s’attarder sur les retraitements complexes ou les financements transférés à d’autres UE.
UE10 - Comptabilité approfondie
Le référentiel de 2019 comportait une structuration similaire, mais la version 2025 introduit une logique fondée sur les compétences professionnelles, accompagnée de précisions sur les limites de connaissances à maîtriser, et sur le rôle des traitements comptables dans la production et la cohérence de l’information. Il réaffirme le rôle de l’UE10 dans la continuité de l’UE9, en insistant sur la capacité à justifier les choix comptables dans un cadre normatif défini, et à contrôler leur cohérence dans les états financiers.
Évolutions des contenus
Normalisation comptable : L’étude du cadre normatif reste présente, avec les principaux acteurs de la normalisation comptable (ANC, IASB, AMF), les principes du Plan Comptable Général (image fidèle, prudence, permanence des méthodes, etc.), ainsi que la distinction entre référentiels pour les comptes individuels et consolidés. Le référentiel 2025 introduit une comparaison structurée entre le cadre français et les IFRS sur la base des notions de juste valeur et de prééminence de la réalité sur l’apparence
Actif : Les opérations relatives à l’actif sont regroupées dans une partie unique, incluant les règles de comptabilisation, d’évaluation et d’enregistrement. Les principaux contenus maintenus sont :
- Immobilisations corporelles, incorporelles, financières ;
- Traitements spécifiques : composants, sinistres, réévaluation libre, R&D, clause de réserve de propriété, crédit-bail ;
- Stocks (évaluation, inventaire, sinistres, quotas d’émission de gaz à effet de serre) ;
- Titres de participation, VMP, actions gratuites, rachats d’actions.
- Certaines notions sont supprimées :
- Immobilisations acquises par voie d’échange ;
- Biens acquis avec redevances annuelles
Le traitement des actifs incorporels inclut désormais des précisions sur les sites web, logiciels, brevets et fonds commerciaux, avec une mise en contexte des règles selon les normes du PCG. L’approche repose sur une analyse de cas professionnels fournis.
Passif : Les règles de comptabilisation des capitaux propres sont maintenues : augmentation ou réduction de capital, affectation du résultat, acomptes sur dividendes, provisions réglementées.Les éléments abordés dans les passifs externes incluent :
- Dettes, provisions, charges à payer ;
- Provisions pour restructuration, retraites, pertes de change, gros entretien ;
- Emprunts obligataires (émission, service, prime de remboursement).
- Les emprunts convertibles ne sont pas abordés. Les opérations sont limitées aux cas ordinaires, avec des montants et paramètres fournis au candidat. L’étude des engagements financiers est restreinte aux principes d’enregistrement hors bilan.
Charges et produits : Le référentiel introduit une compétence spécifique liée à la justification du rattachement au résultat exceptionnel dans des cas simples, ce qui n’était pas traité explicitement dans le programme 2019. Les changements de méthodes comptables sont également abordés de manière structurée, avec des exemples de cas concernés.
États financiers et cohérence globale : Le référentiel 2025 précise les compétences attendues en matière de lecture et de contrôle de la cohérence des états financiers (bilan, compte de résultat, annexe). Il formalise l’exigence de compléter des tableaux d’annexe : variation des capitaux propres, engagements hors bilan, crédit-bail, événements postérieurs à la clôture. L’accent est mis sur la compréhension de l’impact des écritures sur les états, sans évaluation de la capacité à établir intégralement les documents de synthèse. Cette compétence s’appuie sur les écritures réalisées dans les parties précédentes.
Comptabilité des entités non lucratives : Les collectivités territoriales ne figurent plus dans le programme. Les opérations spécifiques abordées sont :
- Fonds propres avec ou sans droit de reprise ;
- Fonds dédiés, legs, donations, contributions volontaires en nature ;
- Spécificités du compte d’emploi annuel des ressources.
Synthèse des suppressions, déplacements et ajouts
Elements supprimés :
- Immobilisations par voie d’échange ;
- Biens avec redevances annuelles ;
- BSA, BSO, DA, DPS ;
- Collectivités territoriales ;
- Étude complète de l’amortissement du capital.
Element déplacé : Étude de la profession comptable (vers l’UE9).
Elements ajoutés :
- Compétence explicite de contrôle ;
- Justification du classement en résultat exceptionnel ;
- Limites de connaissances précisées pour chaque sous-partie ;
- Introduction de cas contextuels dans l’analyse des écritures
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- Maîtriser les traitements comptables complexes : provisions, subventions, crédit-bail, titres, amortissements.
- **Être capable d’analyser des impacts d’écriture sur les états financiers.
- **Se concentrer sur les cas standards des sociétés commerciales en lien avec le PCG.
- Utiliser la logique des cycles (actif, passif, charges/produits) pour structurer les apprentissages
UE11 - Contrôle de gestion
La proposition du nouveau référentiel conserve les axes fondamentaux du programme antérieur, en redéfinissant la présentation selon quatre blocs fondés sur des compétences professionnelles. Il intègre des précisions sur les limites de connaissances, actualise les outils, et introduit des thématiques transversales comme la durabilité, les outils numériques et la communication par les indicateurs. Il recentre certains attendus sur la logique de conseil et d’analyse à partir de données contextualisées.
Le nouveau référentiel restructure l’enseignement autour de quatre blocs de compétences :
- Le positionnement du contrôle de gestion ;
- Les coûts comme outil d’aide à la décision ;
- La gestion budgétaire comme outil de pilotage ;
- L’exploitation d’outils pour améliorer la performance organisationnelle
Cette nouvelle organisation remplace la structure du référentiel de 2019, initialement répartie en cinq parties. Elle regroupe certaines compétences antérieurement dispersées, explicite les limites de connaissances, introduit une logique d’articulation entre calculs, analyses et préconisations, et intègre l'usage du numérique et des données extra-financières.
Évolutions des contenus
Le positionnement du contrôle de gestion : Ce bloc voit son volume horaire tripler (de 10 à 30 heures) par rapport à l’ancien référentiel. Les rôles du contrôle de gestion sont définis en lien avec la stratégie, le pilotage, la performance globale et les systèmes d’information. L’étude des centres de responsabilité, du reporting, et des besoins en information est maintenue, mais contextualisée selon le type d’organisation (privée, publique, associative). Des notions comme la chaîne de valeur, la durabilité, la place du contrôle stratégique, et les apports du numérique sont ajoutées
Les coûts comme outil d’aide à la décision : L’étude des coûts demeure structurée autour des méthodes suivantes :
- Coûts complets (centres d’analyse, par activité),
- Coûts partiels (direct, variable, spécifique),
- Approche marginale,
- Imputation rationnelle des charges fixes. Le modèle coût-volume-profit est introduit. Le risque d’exploitation est mesuré à l’aide d’indicateurs, dont l’élasticité prix/demande.
Concernant l’analyse probabiliste, le nouveau référentiel limite les modélisations à la loi normale. Les lois binomiale et de Poisson, présentes dans le programme 2019, sont supprimées. Le seuil de profitabilité est préféré au terme de seuil de rentabilité.
La gestion budgétaire : La nouvelle version abandonne l’élaboration du bilan et du compte de résultat prévisionnels, précédemment attendue. Outils pour améliorer la performance : Les tableaux de bord sont renforcés dans leur rôle de synthèse des indicateurs de pilotage (financiers et extra-financiers).
Les indicateurs ESG sont introduits à travers une sensibilisation à la durabilité. Le référentiel précise que le candidat devra être capable de les identifier et de les relier à la performance globale.
Les outils de gestion de la qualité sont maintenus, mais les approches statistiques sont limitées : Étude de la loi normale uniquement (pas de loi de Poisson ou binomiale) ; L’échantillonnage est abordé sous l’angle de l’estimation, sans test d’hypothèse ; Le calcul d’un intervalle de confiance est limité à une moyenne.
La méthode du coût cible est conservée, mais l’analyse de la valeur est retirée du programme. Les prix de cession interne sont étudiés sans traitement fiscal (le prix de transfert n’est pas abordé).
Éléments supprimés ou reformulés
- Disparition des compétences liées à la loi binomiale et de Poisson, au calcul du prix psychologique, au GANTT, à la méthode du simplexe, aux budgets financiers (bilan, compte de résultat prévisionnels).
- Suppression de la compétence « comparer plusieurs configurations budgétaires ».
- Réduction du périmètre des méthodes statistiques et des modèles d’optimisation.
- Reformulation des objectifs : recentrage sur la rédaction de préconisations à partir de données et sur la mobilisation d’outils concrets dans des contextes professionnels.
Recommandations aux futurs candidats afin d'appréhender ces changements
- **Savoir calculer, interpréter et recommander à partir d’un tableau de coûts ou d’un budget.
- **Maîtriser les méthodes de calcul des coûts et des écarts les plus classiques.
- Utiliser des données pour élaborer des préconisations concrètes, sans entrer dans la complexité mathématique.
- Appréhender les notions de pilotage stratégique, tableaux de bord et indicateurs ESG.
UE12 - Anglais des affaires
La proposition du nouveau référentiel de l’UE12 reconduit intégralement le programme de 2019.
La nouveauté réside exclusivement dans l’ajustement de l’organisation pédagogique : les horaires dédiés à cette UE sont désormais répartis plus uniformément sur les trois années de formation, dans une logique de continuité progressive de l’apprentissage. Aucune modification n’a été apportée aux objectifs linguistiques ni aux contenus thématiques.
UE13 - Mémoire profesionnel
L’UE13 conserve le même volume horaire et repose toujours sur un enseignement théorique accompagné d’un stage de 8 semaines minimum. Le nouveau référentiel conserve les deux axes fondamentaux du programme : la maîtrise des méthodes de communication professionnelle (écrite, orale, collaborative), l’intégration de ces compétences dans une situation réelle de travail via la production et la soutenance d’un rapport de stage. Il introduit tout de même des éléments nouveaux tels que l’usage des outils numériques collaboratifs, les réseaux sociaux professionnels, l’intelligence artificielle, et renforce l’analyse de situations professionnelles observées en stage. Le rapport de stage évolue également vers un format en trois parties clairement définies.
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